
Le Mariage de Barillon
mise en scène par Angèle Sereni et Baptiste Gens
LIEN BILLETTERIE
-
Les Dimanches 19h30 au TMG (Paris 18)
LIEN BILLETTERIE - Les Dimanches 19h30 au TMG (Paris 18)
Paris, une journée d'avril 1978. Tout est prêt pour la célébration du mariage de Barillon et Virginie, fille de la jeune veuve Jambart, dont le mari a disparu en mer le lendemain de sa nuit de noces. Les employés municipaux donnent un dernier coup de plumeau à la salle avant que n'arrivent les premiers invités.
Mais les frasques de Topeau, travaillant pour le maire, vont le conduire à commettre une erreur qui va changer le cours de leur histoire...
Dans cette irrésistible pièce de Feydeau, le maître des vaudevilles fait preuve d'ingéniosité pour proposer une comédie pleine de rebondissements.
Transposée dans les années 70, une décennie caractérisée par des changements politiques et sociaux majeurs, cette pièce trouve dans cette période un cadre parfait pour revenir sur certaines pratiques, que Feydeau dénonçait, encore en vigueur à cette époque.
La conception des décors, des costumes et des musiques a été minutieusement réfléchie pour plonger les spectateurs en 1978.
Derrière son aspect comique, la pièce aborde des thèmes plus dramatiques, comme le mariage arrangé ou les abus de pouvoir, tout en offrant une forme de résolution.
Avec une équipe composée de dix acteurs, une rareté aujourd'hui, cette pièce ne perd jamais en dynamisme et en rebondissement.
Ce Feydeau méconnu, mais qui le mériterait pour son intrigue et ses personnages hauts en couleur, joue habilement sur les quiproquos, le mensonge et la dissimulation, offrant ainsi une critique voilée de la haute société qui mise sur le paraître.
Un parallèle est crée entre l'acteur sur scène, son rôle dans la société ce qui renforce le propos. La mise en scène ne craint pas de dépasser les conventions, mais la question reste : qui peut réellement se permettre d’échapper à celle-ci durant cette pièce?
Cette comédie suscite une réflexion sur le masque social, le rôle que nous jouons et nos propres craintes, tout en plaçant le rire au cœur de chaque scène, sans jamais le forcer ou le banaliser.
Feydeau dénonce, les comédiens s’imposent et le public dispose.
Bande-annonce
Sautez le pas et venez nous découvrir sur scène
Tous les dimanches à 19h30
à partir du 19 octobre
au Théâtre Montmartre Galabru (Paris 18)
LES AVIS